Ces tarifications émergent afin de consommer moins en heures de pointe, qui sont souvent les consommations les plus problématiques sur le plan économique et écologique : sécheresses estivales, solutions de secours au fioul, surdimensionnement des infrastructures pour absorber les pics, etc. Ces tarifications peuvent prendre la forme de tarifs heures pleines / heures creuses, de tarifs saisonniers ou encore d’une rémunération calquée sur le mécanisme de l’effacement.
Les tarifications incitatives rencontrent un certain succès sur les services d'eau potable, de déchets ou même d'énergie : les premières consommations bénéficient d'un tarif social ou de la gratuité tandis que les quantités supplémentaires coûtent de plus en plus cher.
Les tarifications forfaitaires – à l’inverse des tarifications incitatives – permettent de sécuriser des opérations, notamment des boucles locales de l’énergie. Ce modèle, calqué sur celui des AMAP agricoles, émerge doucement et séduit le monde des communautés d’énergie où l’enjeu est de sécuriser à la fois les producteurs et les consommateurs. Le schéma ci-dessous récapitule ces différents modèles.
Tessix intervient aux ateliers de la maîtrise d'oeuvre urbaine à la table ronde qui réunira plusieurs professionnels pour parler ZAN, habitat participatif, coopération avec les habitants... et coût de l'extension urbaine pour les réseaux publics.
Historiquement rattachée aux services d'assainissement, les services d'eaux pluviales urbaines intègrent aujourd'hui de nombreux autres ouvrages. Un nouveau rôle de coordinateur à inventer pour les collectivités !